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Certains, plus que d'autres, savent faire rimer spontanéité et liberté pour mieux se jouer des idées préconçues, des stéréotypes et d’éventuelles envies de calme. Car s’il y a bien une chose que KO KO MO a, ainsi, su trouver depuis son premier EP, «Stole my soul», en 2014, c’est cette alchimie parfaite entre la guitare adorant jouer les funambules de Warren et la batterie adepte des courses au long cours de Kevin, cette fureur de vivre et de jouer fort avec un sens inné du spectacle. Voix tout droit sortie des années 70 et rock aimant se perdre dans de furieuses lignes courbes, la recette est simple pour les nantais, balancer un classic rock ultra-vitaminé qui, sous des atours vintages, se révèle totalement actuel, une musique organique qui sait faire rugir le moteur des décibels pour faire tressauter quelques corps et satisfaire nos besoins élémentaires en bruit et fureur. Surprenant et généreux, KO KO MO se joue des formats imposés, optant en permanence pour la fougue et la folie, pour mieux nous embarquer dans son univers électrique. Pour preuve ce nouvel album, «Need some mo’» arrivé en 2022 comme un boulet de canon dans nos tympans fêlés, un opus nous replongeant aux sources même du rock à grand renfort de crissements de riffs, d’assauts soniques débridés et de trépidantes rythmiques, toujours portés par cette voix aux accents parfois androgynes et cette extraordinaire propension à une extravagance ébouriffante. Comme une onde magnétique bousculant tout sur son passage, l'énergie de ce rock aussi pur que révolutionnairement moderne, est prête à électrifier de plus en plus d’esprits. Après avoir fait ses classes dans les plus grands festivals européens et en première partie de tant d’artistes reconnus, voici venu le temps pour KO KO MO de fédérer les amateurs du genre autour de sa folie électrique et de son rock explosif, histoire de rappeler aux plus jeunes comme aux plus anciens que ces sonorités sont toujours et encore d’actualité, les seules, peut-être, à pouvoir fédérer les générations en un même élan, à être capable de nous envoyer au septième ciel en quelques accords plaqués sur une six-cordes diabolique. Après le rendez-vous raté de l’an dernier par la faute d’un satané tour-bus, il était totalement inconcevable pour nous de ne pas leur réserver une petite place sur l’affiche de cette édition 2024 car où, mieux qu’à Guitare en Scène, leur musique pourrait trouver une écoute aussi attentive et leurs riffs fougueux faire vibrer un public de vrais connaisseurs ?... A Saint-Julien c’est sûr, ailleurs...