Avez-vous envie de connaître un secret jusqu’ici - trop - peu partagé ?... Oui ?... Tant mieux car il se pourrait bien, en jetant une oreille attentive sur le rock viscéral, primal, de The Mirrors, que vous entriez à votre tour dans le cercle de moins en moins fermé de leurs victimes consentantes. Deux trois accords plaqués et la bagarre commence, succession d’uppercuts et de crochets, directement dans le cerveau, là où cela a le plus de chances de laisser une trace durable, le duo infernal ne cherche pas à caresser dans le sens du poil, non, il préfère de loin voir ceux-ci se lever au garde-à-vous devant la puissance animale de sa musique. Pas de répit, pas de quartier, renouvelant avec brio la mythique formule voix guitare batterie, The Mirrors n’a nulle envie de tergiverser, de se perdre dans les détails, optant systématiquement pour la puissance, l’intensité. Brûlant à souhait, le rock de ces angevins énervés est de ceux qui nous font monter dans un manège infernal où chaque note bouscule, chaque titre laisse exsangue, comme dévasté par un combat perdu d’avance face un adversaire diaboliquement efficace. Comment pourrait-il en être autrement alors que le groupe, depuis quelques années déjà, retourne les salles à grands renforts de mélodies immédiates empruntant en toute liberté les chemins frénétiques d’un rock aussi inaltérable qu’indomptable. Rock, punk, garage, toutes les armes sont bonnes pour ce duo infernal, pour peu qu’elles servent leur objectif initial : faire monter la température le plus possible histoire de faire transpirer des corps irrésistiblement poussés à bouger, sauter, se percuter. Ils ne sont que deux mais il y a fort à parier que dans le chaudron de Guitare en Scène, ils rallieront à leur - excellente - cause de nombreux nouveaux adeptes, chargés, à leur tour, de diffuser ce secret trop longtemps tu...