Airbourne

L'oeil de GES

En ouvrant ses portes à cet explosif hard-rock made in Warrnambool, Guitare en Scène entre dans une nouvelle dimension, celle d’un boucan d’enfer qui fera trembler le Stade des Burgondes de haut en bas, de gauche à droite, et réciproquement, à grands coups d’hymnes teigneux et diaboliquement énergisants, de riffs décoiffants et de morceaux visant à transformer votre squelette en partie de mikado géante. Serez-vous assez en forme pour supporter l’assaut ?... On parie que oui !

BIOGRAPHIE

Leur cocktail ultravitaminé à base de riffs hypermusclés et de mélodies destinées à faire bouger les têtes de manière la plus frénétique qui soit, leur a assuré une place de choix au grand banquet du hard rock mondial, là où les notes tapent dur et rapide pour mieux faire rugir les chevaux du plaisir. Si l’on en croit le fantasque leader d’Airbourne, il suffit d’une guitare, de trois accords et de quelques bières pour faire de belles choses dans le rock... A voir le succès du groupe australien depuis son apparition sur la scène internationale il y a quelques dix ans, on serait tenté de le croire sur parole !... Il faut dire que leur mixture sonique à base de rock hyper musclé et de mélodies plus destinées au headbanging qu’à la contemplation des nuages au loin leur ont taillé une place de choix dans le cœur de tous les amateurs de musique tapant fort et dur.
Et de l’énergie, la petite bande emmenée par les frères O’Keeffe en a plus que de raison, à l’image de son frontman qui n’aime rien tant que grimper en haut des structures scéniques pour délivrer ses solis furieux. Leur recette est simple, jouer vite, jouer fort, jouer sans se poser de questions. De son premier album, “Ready to rock” en 2014, au récent “Boneshaker” sorti en 2019, Airbourne a toujours suivi la même ligne, celle d’un hard-rock classique fait d’envolées lyriques et de riffs furieux, de chevauchées fantastiques et de rythmiques entêtantes, celle d’une musique qui n’a pas pour but de faire réfléchir, optant plutôt pour une bonne dose de fun, de superficialité et de dérapages totalement contrôlés. Frénétique et hautement énergisante, la musique de ces australiens, que l’on pourrait sans mal inscrire dans la même famille que leurs glorieux aînés emmenés par Angus Young, ne cherche pas à révolutionner le genre, mais avec ses titres costauds et accrocheurs, devient une véritable cure anti-morosité, un appel universel à l’insouciance et au slam, un sabbat métallique hargneux destiné à mettre à mal toutes les cervicales passant à portée de décibels.

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Souvenirs de GES

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