Une ligne de basse entêtante, lancinante, un riff qui déchire le silence pour porter des mots désespérés, noirs comme l’âme de celui qui est mauvais jusqu’à l’os mais, peut-être, trouvera la rédemption dans l’amour, quelques notes simples - ce sont finalement toujours les meilleures ! - qui propulsèrent immédiatement, en cette belle année 1982, “Bad to the Bone”, imparable blues rock aux sonorités rugueuses, dans la tête des gens et son interprète George Thorogood dans leur Panthéon musical. Depuis, en compagnie des membres de son groupe, The Destroyers, originaires comme lui du sympathique état du Delaware, il n’a eu de cesse de porter le fer d’une musique qui ne cherche pas l’extrême complexité mais s’adresse directement aux tripes, qui fait vibrer une corde sensible aux sons bruts et prend un, deux ou trois accords pour les étirer jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que l’ivresse des sens se produise.
* Horaires sous réserve de modifications
Qui est-il ?découvrez le dans
le podcast rock par