Quelques riffs bien lourds, quelques notes déchirantes à l’agressivité savamment dosée, quelques reprises de grands classiques du rock menées de main de maître entre respect et originalité, il n’aura fallu qu’une poignée de vidéos postées sur internet en 2008 pour que Laura Cox s’impose comme l’une des plus redoutables et efficaces guitaristes de la scène rock hexagonale. L’histoire, aussi belle soit-elle avec ses millions de vues et de likes, aurait pu, comme tant d’autres, rester un feu de paille numérique destiné à s’éteindre peu à peu, noyé dans l’océan des nouveautés virtuelles. Sauf que, nourrie dès son plus jeune âge avec ce que rock, blues, folk ou country ont produit de mieux au fil des décennies, il eut été étrange, pour ne pas dire plus, que Laura ne soit pas tentée, un jour ou l’autre, par une aventure musicale plus personnelle.
Fort heureusement pour nous, il n’aura pas fallu (trop) longtemps pour que la tentation du réel soit plus forte que le confort du virtuel et la pousse, accompagnée d’un trio de musiciens, à nous offrir en 2017 «Hard Blues Shot», un album oscillant entre hard rock, southern rock et boogy blues rock, où sa voix chaude donne autant de frissons que ses virtuoses solos de guitare, avant, munie d’un bon gros son rock tout droit venu des seventies et d’une énergie bousculant tout sur son passage, de venir enflammer les scènes de France et d’Europe.
Deux ans plus tard, rebelote avec «Burning Bright», album tout aussi puissant mais aux sonorités et atmosphères plus diverses, qui une nouvelle fois dépoussière le bon vieux classic rock vintage et lui offre une seconde, voire une troisième !, jeunesse à grands renforts de riffs étourdissants et de rythmes hautement addictifs. Dix titres, sans superflu, sans autre chose que le grondement puissant d’un orage rock promettant de faire trembler les murs, dix morceaux de bravoure entre hard-rock, blues country, southern rock 70‘s, classic rock et ballades venant prouver, si besoin était, qu’un peu de douceur ne fait jamais de mal. Avec ce deuxième album ô combien efficace, Laura Cox fait parler la poudre et se hisse sans aucune difficulté parmi les plus grands guitaristes mondiaux, ceux capables de nous faire vibrer et nous embarquer pour de longs rides aux accents rock. Après deux longues années où nous avons été sevrés de live, qu’il va être agréable de se laisser porter par la furieuse énergie de Laura Cox et sa petite bande pour mettre le feu à Guitare en Scène !
Quelques riffs bien lourds, quelques notes déchirantes à l’agressivité savamment dosée, quelques reprises de grands classiques du rock menées de main de maître entre respect et originalité, il n’aura fallu qu’une poignée de vidéos postées sur internet en 2008 pour que Laura Cox s’impose comme l’une des plus redoutables et efficaces guitaristes de la scène rock hexagonale. L’histoire, aussi belle soit-elle avec ses millions de vues et de likes, aurait pu, comme tant d’autres, rester un feu de paille numérique destiné à s’éteindre peu à peu, noyé dans l’océan des nouveautés virtuelles. Sauf que, nourrie dès son plus jeune âge avec ce que rock, blues, folk ou country ont produit de mieux au fil des décennies, il eut été étrange, pour ne pas dire plus, que Laura ne soit pas tentée, un jour ou l’autre, par une aventure musicale plus personnelle.
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